Salaün Magazine n°7 - page 56

Salaün
Magazine
| Page 56
REPORTAGE |
Odessa
a une vue imprenable sur le port d'Odessa.
De là on peut emprunter une passerelle - on
peut dire un pont - construit dans les
années cinquante pour un personnage
influent dont l'épouse habitait sur l'autre
rive. La passerelle permettait à sa belle-mère
de venir voir sa fille et son gendre dans
leur demeure. Ou plus vraisemblablement
d'en repartir plus facilement !
On aborde ensuite les vieux quartiers de
la ville. C'est l'occasion de découvrir les
fameuses « cours d'Odessa ». Pour cela, il
ne faut pas hésiter à franchir un porche
pour pénétrer dans une sorte de grand
patio, entouré d'immeubles. Ce sont des
endroits à la fois privés - ils sont partagés
par les habitants des immeubles riverains
qui y mettent leur linge à sécher - et par
les passants qui peuvent venir s'y reposer
ou simplement faire les curieux.
Et l'on remonte ainsi tranquillement
vers le grand parc central, aussi agréable
que superbe. Il est cerné par des cafés et
des restaurants. La grande rue piétonne
Derybasovska est aussi très animée.
Le conflit de la Crimée est déjà oublié.
Et celui des confins de l'Ukraine est bien
lointain. Même au temps du soviétisme,
Odessa a toujours su se faire étrangère. Et
préserver son indépendance. D'esprit.
Même au temps
du Soviétisme,
Odessaa toujours su
se faire étrangère.
En haut, à gauche : Les rue piétonnes d'Odessa.
On dit d'Odessa qu'elle est la Marseille ukrainienne.
En haut, à droite : le théâtre-opéra d'Odessa.
Ci-dessus : le monument au duc de Richelieu.
1...,46,47,48,49,50,51,52,53,54,55 57,58,59,60,61,62,63,64,65,66,...116
Powered by FlippingBook