Salaün
Magazine
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Le groupe devant
l’Impérial Space,
le vaisseau amiral
de la flotte de Salaun
Autocars.
Pour le moins
impressionné,
et après avoir
avoué à Michel
Salaün que mes
pérégrinations dans le monde du tourisme
ne m’avaient jamais amené à voyager en
car, il m’invita à tester le dernier cri de
ce mode de transport. « Cela ne se sait pas
assez, mais l’autocar est sûr, économique
et écologique » martèle le président du
groupe éponyme. « C’est le moyen de
transport présentant le meilleur ratio coût/
performance. Et son taux d’émission de
CO2 par kilomètre/passager est plus faible
que celui du train ! » En période de crise
économique, dans un monde confronté
à des défis environnementaux essentiels,
il y a des arguments qui pèsent. Voilà
comment par un samedi soir pluvieux je
me suis retrouvé à Paris. Prêt à embarquer.
Pour monter là haut. Dans « l’Impérial, le
cœur dans les étoiles... »
Conducteur-accompagnateur,
deux métiers en un
Un voyage en autocar, c’est avant tout une relation de confiance qui doit s’instaurer avec
le conducteur. Dédé est tout ce qu’il y a de plus breton. Voilà vingt ans qu’il conduit des
autocars, dont huit en grand tourisme. Autrement dit, le garçon a pas mal bourlingué.
Mais Dédé ne fait pas que piloter. Il commente le paysage, donne des informations pra-
tiques et des conseils, livre des anecdotes. Au fil de ses voyages précédents il a acquis
une parfaite connaissance des sites et lieux visités, des bons endroits pour faire des pho-
tos, acheter des timbres… Un vrai « conducteur-accompagnateur » qui vous livre votre
bagage à la porte de l’hôtel, quitte à devoir – comme à Ceske Budejovice – effectuer une
périlleuse marche arrière dans une ruelle tout juste large pour une charrette! Lorsque le
groupe est pris en charge, comme à Prague, Vienne ou Budapest, par des guides locaux
francophones, qui, au passage, se sont tous avérés excellents, Dédé ne se contente pas
de garer son véhicule. Il frotte la moquette, astique le pare-brise, fait briller, rempli le
frigo, met du grain dans la machine à café et refait le plein de son engin au réservoir
d’une
capacité de 1100 litres.
le conducteur, André Lagadec, dit « dédé »,
un habitué des routes d’Europe.
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