Salaün
Magazine
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ans du grand Jacques et adeptes de la
célèbre ritournelle vantant les mérites
du « temps où Bruxelles bruxellait »,
ne vous y trompez pas ! Ce n’est pas en
« omnibus, avec des femmes des messieurs
en gibus » que je vous emmène. Mais bien
à bord d’un autocar qui pourrait bien
révolutionner le transport collectif dans
le tourisme : l’Impérial Space, le modèle
haut de gamme du constructeur belge Van
Hool. Un premier exemplaire qui porte
les couleurs de Salaün Holidays et est
ainsi devenu le fer de lance d’une flotte
unique en France, composée de près de
deux cents véhicules.
Journaliste dans le secteur du tourisme,
j’ai le privilège d’arpenter la planète et de
fréquenter sans relâche les aéroports et les
cabines d’avions d’une kyrielle de com-
pagnies aériennes. Côté transport en car,
je dois cependant reconnaître que je n’y
connais pas grand chose. Il y a quelques
mois, lors d’un déplacement en Bretagne,
l’occasion m’avait été donnée de visiter le
siège de Salaün Holidays. Et lorsque Michel
Salaün, le boss, m’a présenté sa dernière
trouvaille, force est de reconnaître que je
suis resté bouche bée devant ce véhicule.
Et encore plus lorsque je suis monté à
bord. L’engin, habillé d’une majestueuse
robe noire, est imposant : 14 m de long et
4 m de haut, doté d’un moteur de 505 CV.
Mais on est encore plus marqué par la
qualité de son habitacle, lequel recèle d’un
toit panoramique en verre et des subtils
aménagements équivalents – si ce n’est
supérieurs – à ceux d’une business class
dans un avion. Que l’on en juge : 48 places
seulement sur deux niveaux alors qu’un
modèle standard de la même gamme en
compte 90 ! Trois larges fauteuils de front
(en 2+1), confortables et en cuir, aux
dossiers inclinables à 65° et disposant de
repose-mollets et repose-pieds. Au dessus
de chaque place, des réglages individuels
pour l’éclairage et la ventilation et une
commande marche-arrêt pour le haut-
parleur.
L’Impérial Space est équipé également d’un
coin service avec frigos, percolateur et
micro-ondes. Mais aussi d’une cabine de
repos pour le second chauffeur ainsi que
des toilettes. Enfin,
comment ne pas
parler des tablettes
individuelles et
des écrans vidéo-
tactiles personnels
disposés dans le
dossier des fau-
teuils. Une offre de
divertissement semblable là encore à celles
des classes supérieures des compagnies
aériennes et qui permet au passager de
visionner un film, d’écouter de la musique,
de voir des diaporamas ou d’apprécier
la collection complète des reportages
émissions de voyage de Tébéo, la chaîne
finistérienne. On peut également brancher
sa propre console de jeu ou suivre – via
la caméra embarquée et une carte GPS –
l’évolution de son voyage en temps réel.
L’IMPERIAL SPACE,
LA BUSINESS CLASS
DE LA ROUTE
En haut, le toit
panoramique de
l’imperial space, une
ouverture sur le ciel.
En bas, chaque siège
de l’autocar
est équipé d’un
équipement vidéo
individuel.
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