Salaün
Magazine
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REPORTAGE |
Marchés de Noël
C'est pourtant sur la place du Mark, au
cour de la ville, qu'il convient de se
rendre ensuite. Autrefois, c'est là que se
déroulaient les tournois et les festivités.
Sous le regard statufié de Breydel et de
Coninck, deux Brugeois qui participèrent
activement à la révolte contre les Fran-
çais en 1302 (on n'est pas rancunier), on
patine chaque fin d'année. Et c'est là,
entourés de magnifiques maisons aux
façades colorées, que nous découvrons
notre premier marché de Noël.
Une cinquantaine de chalets font une haie
d'honneur à la patinoire. Mais pour être
tout à fait honnête et transparent, on n'a
rien décelé ici d'exceptionnel sur les étals.
Par contre, le Festival de sculpture de glace
et neige vaut le détour. Cette formidable
exposition, organisée sous un chapiteau
réfrigéré à -5° C, met en scène des décors
travaillés par plus de 40 artistes venus de
plusieurs pays. L'an dernier, lors de notre
passage, le thème imposé était « le Pays
des Hob' », un monde imaginaire plein de
magie inspiré des histoires du
Hobbit
de
J.R.R. Tolkien.
Bon, autant vous prévenir : mieux vaut
s'armer de bonnets, gants et écharpes
avant de s'aventurer. Ou alors, autre solu-
tion plutôt agréable, faites une halte au
bar de glace pour goûter aux liqueurs de
pays. avec modération, cela va sans dire !
La seconde étape de notre tour des
marchés de Noël nous conduit dans la
capitale belge. On ne rate évidemment
pas l'occasion de visiter, avant toute chose
les principaux lieux d'intérêt d'une ville
qui recèle de véritables trésors. L'hôtel
de ville sur la Grand-Place, la cathédrale
Saints-Michel-et-Gudule, le monumental
Atomium, les galeries royales Saint-Hubert
et l'incontournable fontaine du Manne-
ken-Pis sont parmi ceux-là.
Les « Plaisirs d'hiver » à
Bruxelles
À la différence de beaucoup d'autres cités
belges ou allemandes, le marché de Noël de
Bruxelles s'avère être une création récente,
puisque sa première édition date de 2003
à peine. Il a toutefois conquis rapidement
ses lettres de noblesse, et s'est même vu
décerner le titre de marché le plus original
par les tours opérateurs britanniques.
« Les Plaisirs d'hiver » - c'est son appella-
tion - prennent, il est vrai, leurs quartiers
en plein centre-ville historique, et s'étalent
sur plus de 2 km, de la Grand-Place à
la place de la Monnaie (qui accueille la
patinoire) en passant par la Bourse, la
place Sainte-Catherine et le marché aux
Poissons, où trône la « Diamond Wheel »,
une fameuse et impressionnante grande
roue ! Ce sont là près de 230 chalets qui
vous accompagnent dans un festival
d'odeurs, de couleurs et de guirlandes
lumineuses. Sur ce parcours, des expo-
sitions sont installées, et il n'est pas rare
de croiser une parade musicale. Chaque
année, une ville étrangère s'accapare la
place Sainte-Catherine. En 2014, l'invitée
d'honneur était la ville de Québec. Une
près de 230 chalets vous accompagnent
dans
un festival d
'
odeurs, de couleurs
et de guirlandes lumineuses.
À gauche : la Diamond Wheel, la grande roue, atteste de l'importance de
ces « Plaisirs d'hiver » à Bruxelles. À droite, Le soir venu, sur la Grand-
Place, cour de Bruxelles, le spectacle son et lumière est un enchantement.
Page de droite : en Alsace, le vin chaud est à base de vin rouge. mais
aussi de blanc, comme ici au pied de la cathédrale de Strasbourg.
