Salaün
Magazine
| Page 69
À chaque croisière du
Télégramme
son itinéraire. Sur la Méditerranée, les possibilités
ne manquent pas, de l'Espagne à la Tunisie, en passant par Malte, la Sicile mais aussi
les côtes de Turquie, de Croatie, de Grèce ou de Crète. La Croisière du
Télégramme
,
cinquième du nom, n'a d'ailleurs pas entamé l'enthousiasme d'Emmanuelle
Rabadeux, accompagnatrice Salaün Holidays, qui a participé à toutes les croisières.
« C'est la 5
e
édition de la croisière que j'ai le plaisir d'accompagner. Son itinéraire
est d'ailleurs proche de la première édition de 2009. La deuxième année nous avait
permis de découvrir la Grèce avec de belles escales comme Olympie, Mýkonos,
Santorin ou Rhodes. En 2011, nous étions en Italie et sur la côte Adriatique. Nous
partons le plus souvent de Marseille mais aussi de Savone ou Trieste. Au fil des ans,
le programme des animations s'est étoffé. Lors de la première édition, nous avions
des animations musicales uniquement. En 2010, nous avons aussi accueilli un
intervenant, Yvon Étienne, qui a proposé des sketches. En 2011, c'était au tour de
Nono, le dessinateur, de participer à la Croisière des lecteurs du
Télégramme
et en
2013, d'Hubert Coudurier, le directeur du journal. L'idée de l'intituler « La Croisière
des Bretons » est venue l'an passé, lorsque des clients ont organisé spontanément
un petit fest-deizh.Nous avons repris l'idée en faisant intervenir des animateurs
spécialisés en danse et musique, en encourageant les participants à venir avec leurs
costumes et en proposant un cycle de conférences portant sur la Bretagne. Au-delà
des animations ou de l'itinéraire, les clients apprécient particulièrement le principe
du voyage en bateau. La croisière cumule en effet les avantages du circuit, à savoir
l'absence de monotonie car on change de ville, voire de pays chaque jour, à ceux du
séjour, car on n'a pas à plier bagages quotidiennement. Il y a aussi une dimension
conviviale dans la croisière. Souvent, les personnes apprécient d'y participer
en couple, sans amis, car ils savent qu'ils en rencontreront facilement lors des
animations ou excursions, d'autant que le nombre de participants est important.
Enfin, le côté breton plaît beaucoup à nos clients car ils voyagent tout en restant reliés
à leur Bretagne. Personnellement, ce ne sont pas les visites ou un site en particulier
qui m'ont marquée, mais l'émotion des participants, leur joie de vivre cette parenthèse
de bonheur dans leur vie ou encore leur émotion en quittant le bateau, l'impression de
simplicité qu'ils en retirent. Nous avons commencé à 80 personnes et nous sommes
aujourd'hui à près de 300 participants chaque année. La période est importante,
parfois plus que l'itinéraire, car c'est un moyen de rompre avec la monotonie de
l'hiver. Le programme de la prochaine croisière, qui nous emmènera en Turquie et en
Grèce, est d'ailleurs fabuleux et devrait plaire à beaucoup.
REPORTAGE |
La Croisière des Bretons
En haut, à gauche : la Croisière des bretons en 2010.En haut, à
droite : Emmanuelle Rabadeux et Gaëlle Hervé accompagnent la
Croisière du
Télégramme
depuis la première édition. Au milieu
et en bas, à droite : Les paquebots sont en quelque sorte des
complexes balnéaires itinérants. Chez Costa, la décoration illustre
l'exubérance italienne.
Cinqans
de croisières
