Salaün Magazine n°7 - page 8

Salaün
Magazine
| Page 8
partenariat
Salaün Holidays et le FCL,
un mariage de passion
interview
Salaün Holidays fait partie des parrains officiels du Football Club lorientais. Nous avons demandé à Michel
Salaün, président du groupe Salaün, et Loïc Féry, président du FCL, d'évoquer l'âme de ce partenariat.
Propos recueillis par Yann Rivallain
Michel Salaün, on ne vous
connaît pas comme un mordu
de football, et votre domaine
d'activité vous entraîne très
loin des pelouses armori-
caines. Pourquoi avoir choisi
d'être parrain officiel du FC
Lorient ?
Il ne faut pas forcément être
pratiquant pour partager certaines
valeurs, qu'il s'agisse d'idées,
de politique, de religion ou de
sport. Le foot est un sport très populaire en Bretagne, tout comme le
cyclisme. Il rassemble les gens, favorise un esprit collectif et une forme
de compétitivité qui me paraît saine, voire même un chauvinisme bon
enfant que partagent bien des Bretons. Le football est tellement populaire
qu'il porte forcément une part de l'âme d'un pays. En Bretagne, il véhicule
une certaine fierté, comme on l'a vu plusieurs fois lors des derbys bretons
et les finales de Coupe de France entre Rennes et Guingamp, par exemple.
Cette fierté fait aussi partie de l'histoire de mon groupe. Ce supplément
d'âme bretonne est d'ailleurs apprécié par nos clients dans toute la France
et au-delà. On nous reconnaît par exemple une certaine loyauté, une envie
de faire bien, une certaine humilité. Autant de valeurs qui sont aussi
celles du FCL, à travers son « beau jeu », qui privilégie le collectif sur
l'individu, la notion de travail, et ne se donne pas d'emblée des ambitions
démesurées. Je préside moi aussi un groupe qui a une dimension
internationale, même s'il repose sur un ancrage familial et régional. À
la manière des clubs bretons, nous avons gravi les échelons sans jamais
renier notre ancrage, en misant notamment sur des collaborateurs pour
lesquels le mot proximité a un sens.
Un partenariat, c'est aussi une question d'affaires et d'économie ?
Il s'agit en effet pour les uns de trouver des compléments financiers
nécessaires à une activité, et on sait que dans le sport, la question des
financements est cruciale, surtout lorsqu'on est loin des grands centres
économiques ou financiers. Pour les autres, il s'agit de se faire connaître
au-delà de sa clientèle existante, toucher des nouveaux publics à travers
une présence sur les supports de promotion et les maillots, par exemple.
On aperçoit même la marque Salaün Holidays sur les maillots des joueurs
dans des jeux vidéo comme FIFA ! Mais pour les deux parties, il s'agit
aussi de promouvoir ensemble des valeurs partagées. Notre souci de
promouvoir les valeurs sportives et de développer la Bretagne en fait partie.
Pour moi, c'est tout à fait logique, lorsqu'on s'intéresse à sa région, sa
culture et son identité, de se soucier aussi de son économie, de chercher
à la faire prospérer. Qui plus est lorsqu'on est chef d'entreprise. C'est
dans cette logique que nous soutenons le FCL mais aussi de nombreuses
autres initiatives dans tous les domaines.
Être parrain, c'est aussi se rapprocher d'autres partenaires ?
Les parrains forment en effet un collectif, et c'est très motivant de se
trouver aux côtés de belles entreprises régionales pour soutenir un
club. Cela permet aussi de forger des liens humains. D'autant que le
partenariat permet aussi de mettre son savoir-faire à disposition du club
ou des partenaires. Nous avons organisé, de 2011 à 2013, une semaine
d'entraînement de l'équipe lorientaise à l'hôtel Schwarzbrunn, à Stans,
en Autriche. Les partenaires s'y retrouvent, rencontrent les joueurs, les
responsables du club. Pour des joueurs qui passent surtout d'un stade à
l'autre, randonner dans le Tyrol, c'est déjà un voyage.
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