SALAUN Magazine n°4 - page 40

Aujourd’hui, nous allons prendre la route de la
Moldavie et de sa capitale, Chisinau. Et quitter
l’Union européenne.
La route est belle. Un peu cabossée, parfois,
mais elle se glisse agréablement dans un
paysage qui offre, d’un côté, un paysage de
vieilles montagnes érodées et, de l’autre, une
plaine alluvionnaire que le Danube laisse aux
activités agricoles entre deux inondations
bienfaitrices.
C’est un bac cabossé qui nous fera traverser une
dernière fois le Danube et nous déposera, près
de Galati, à la porte de la Moldavie.
La route, sur près de 200 kilomètres, est bordée
de noyers dont les fruits sont toujours récoltés à
coups de gaules. Derrière ce rideau d’arbres,
s’étendent des champs de maïs, de tabac. Et des
vignes, des milliers d’hectares de vignes.
A Bardar, c’est le temps des vendanges. On y
récolte les raisins crikova qui feront un blanc
moelleux et du mousseux dont les tables
moscovites se régalent depuis des siècles.
Tulcea-Chisinau
Salaün Magazine
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Le bac qui nous qui nous fait traverser le Danube vers Galati,
près de la frontière Moldave.
Les vendangeuses de
Bardar, en Moldavie.
Sur la route, près de Galati
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